Sunday, September 21, 2008

WE in Jakarta Sept 2008


Petite visite à Carole et David qui ont poursuivi les joies de l'expatriation de HK à Jakarta. Le contraste est saisissant. Même si l'on se sent encore en Asie, les visages croisés nous rappellent que l'on approche de l'Océanie. Une langue on ne peut plus éloignée du chinois, et soi-disant facile à apprendre quand on voit combien Carole maîtrise en quelques mois (par rapport à mon niveau de Mandarin...). Fini les temples boudhistes: nous sommes en pays musulman. Et en plein Ramadan en plus. Vie ralentie toute la journée, et à 17h53, les gens se rassemblent pour la prière et les chants montent qui nous accompagnent jusque dans notre sommeil.
Etranges mélanges d'Asie, de Pays-Bas, d'Islam et et comme partout, de MacDo et de KFC...


Introduction: la fine équipe sur le Anak Krakatau.


Le paradis de la maison de David et Carole: petit déjeuner lecture piscine pour Rémy...


Rémy et Orianne avec les enfants de Banten.

Les enfants de Banten sont en effet des perles de vie dans cette ville qui a certes connu son heure de gloire - le guide Gallimard en particulier a trouvé de belles gravures du XVII pour illustrer cette bourgade - mais qui n'est plus que l'ombre d'elle-même. Devrait-on préciser au Lonely qu'elle ne vaut pas tellement le détour, surtout pour les gens pressés qui n'ont qu'un week end et dont le chauffeur a déjà un peu perdu la route... Connue pour sa mosquée avec son grand minaret blanc (ci-dessus), si remarquable qu'il a fallu demander à 15 villageois avant de trouver l'entrée, elle nous laissera quand même un souvenir impérissable pour le côté incongru et limite glauque de cette visite, mais peut-être pas comme la plus belle ville du monde. Bref, le but ultime de notre excursion était surtout le volcan Krakatau, au large de Carita, dans le détroit de la Sonde, entre Java et Sumatra.


L'archipel du Krakatau donc: on y accède en quelques heures de speed boat sur lequel on peut lire un peu l'histoire de l'erruption phénoménale de 1883 qui a ravagé la région et surtout a donné naissance à des nouveaux volcans actifs, dont Anak (le "fils").

La ballade est quand même fort agréable (l'aller du moins, car le retour à 150 à l'heure lessivés par les vagues et les embreins étaient plus rudes - pas de photos mais pleins de souvenirs).


Même sans être une grande scientifique, il m'est difficile de ne pas être émerveillée par ces curiosités vulcanologiques et géologiques. Le paysage est magnifique: les volcans se découvrent les uns après les autres à mesure que l'on approche du centre de la zone.


L'Anak est actif, mais ce jour là pas de grosse éruption, juste des petites fumerolles qui s'échappent de son cratère supérieur. Malgré mon obstination (bien connue) à poser des tonnes de question à notre guide, je n'arrive pas à en savoir plus sur la prévisibilité des éruptions. Ca arrive quand ça arrive, et dans ce cas là on n'emmène pas les touristes (sic).

Débarquement sur le volcan: le sable de la plage est NOIR! Chacun reconnaît son pied?

La montée du volcan... en plain cagnard, dur dur!

Pauline et Fabrice, arrivés à mi-course (la deuxième moitié étant trop dangereuse selon notre guide, dommage).

Une grande partie de plaisir: la descente dans les cendres volcaniques (sauf pour ceux qui sont restés en tongues et qui se sont brûlés les pieds).


La pause sur le chemin du retour vers Jakarta. Ambiance vacances avant de retrouver les embouteillages et la folie de la ville.
Retour à Jakarta donc. Notre visite de la capitale se résume à:

Taman Mini Indonesia, où sont rassemblés des maisons illustrant l'architecture de toutes les provinces d'Indonésie, de Bali (Pauline et Orianne sur la photo) aux Moluques en passant par les Célèbes (vous aussi vous auriez eu du mal à les situer sur une carte, ces îles dont les noms évoquent pourtant beaucoup de récits d'aventures et de navigateurs?),
une volière incroyable (mais infestée de moustiques et puant le poisson séché),

et le centre historique croulant de l'ancienne "Batavia", et son grand café art-déco aux desserts plus que copieux, et surtout son vieux port.


Petit arrêt sur images sur les vielles "pinissi" magnifiques, qui n'ont pas dû changer depuis 200 ans et où les sacs de riz sont encore chargés à dos d'homme. Un brin d'authenticité photogénique (même si c'est surtout la pauvreté et la saleté qui frappent le regard).



Et enfin, avant de repartir, coucher de soleil sur le port et le minaret d'une des nombreuses mosquées de la ville.

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