Dur la rando quand il fait si chaud! Mais la vue est tellement belle...
Très chaud (je précise, je me suis fait arroser au jet d'eau).
(pour rester connectee avec vous depuis la Chine)
3 h du matin, impossible de dormir avec le bruit de la pluie contre mes baies vitrées et les éclairs qui illuminent ma chambre. J'ai l'impression d'être dans une cabine téléphonique à 100 mètres du sol. La lumière et le bruit s'intensifient. Le tonnerre gronde et finit par avoir raison de mes nerfs: je me lève pour vérifier que mon immeuble ne prend pas la foudre ou que ce ne sont pas des bombardements sur HK!. Je ne suis pas très rassurée, du haut de ma tour de verre et de métal de 40 étages, mais j'essaie d'en prendre mon parti et d'admirer le spectacle inouï. Voici en images et avec le son (même on ne distingue pas les coups de tonnerre du brouhaha de la pluie, ça vous donne une petite idée). Il n'a jamais autant plu en juin et juillet depuis plus d'un siècle. Et quand il pleut, il pleut! Tant qu'il n'y a pas de signal de Typhon 8, on doit aller bosser. Inutile de mettre un imper, il vaut mieux être le plus dénudé possible (tongues et jupe) pour sécher plus vite:). Les rues de l'île se transforment en torrents, toutes les canalisations débordent, et il y a des glissements de terrain partout. La maîtrise humaine consiste à couler du béton pour consolider les pentes des collines, d'où ces fameuses étiquettes "slope registration n°..." qui m'intriguaient au début. Quant au degré d'humidité ambiante, disons que les petits sachets de poudre déshumidifiante pour les placards se transforment en gel et doivent être remplacés en une semaine. Mais la pluie est chaude et la mer aussi. Je me dis qu'il vaut mieux se baigner sous la pluie que de ne pas se baigner du tout. Finalement, que l'on se fasse rincer en bateau ou que l'on fasse de la rando par 40 degrés, c'est kif kif: on vit trempé. Il faut juste gérer le décalage brutal avec les lieux climatisés (c'est à dire partout).
Bref, on s'adapte...